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Le fait d'héberger l'évêque constitutionnel
Rigouard de 1793 à 1795 ne protège que médiocrement
l'ancienne collégiale promue cathédrale provisoire du diocèse.
Mais ensuite elle n'échappe pas à la vague de déchristianisation
comme en témoignent les Archives communales ( cote 7 D 1 et suivantes).
Le 12 Fructidor An II il est dépensé 1691ivres pour payer
les maçons mandatés par la commune "pour abattre les
ci-devants autels existants à ladite paroisse, et tout ce qui a trait
au fanatisme"... (p. 60). Le 12 Germinal An III, on procède à l'inventaire de l'argenterie réquisitionnée (p. 138). Les cloches installées disparaissent pour être fondues à destination de la monnaie ou de l'artillerie. Sous le Directoire, l'église est transformée en temple décadaire dans lequel la municipalité se rend tous les 10 jours, précedée de tambours, pour venir entendre la lecture des lois et décrets. Le retour de la paix et la signature du concordat avec le pape (1801) apportent l'ordre et le calme désirés. Pendant longtemps les décisions religieuses sont prises par I'archevêque d'Aix. Il nomme un nouveau curè, Mr de Villeneuve qui restaure l'exercice du culte à la paroisse le 26 septembre 1802. Un peu plus tard, l'ancienne confrèrie du St Sacrement est transformée en Conseil de la Fabrique chargé de la gestion matérielle de la paroisse. |
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