| Le conseil pensait ainsi laisser à leur charge l'entretien
de la chapelle et le service divin. Les religieux bâtirent auprès
de la chapelle un petit oratoire contigu qu'ils dédièrent
à Notre-Dame de l'Annonciade, leur patronne. La ville leur apporta
son aide sous forme d'une subvention et en leur faisant creuser une citerne. Mais en 1641 ils demandèrent à se rapprocher de la cité; ils furent autorisés à s'installer dans la chapelle des pénitents Blancs, Notre-Dame de Pitié, située à l'embranchement des routes de Fréjus et de Draguignan, au sud-est de la ville. Le conseil accepta également qu'ils y édifient leur couvent à condition qu'ils continuent à desservir Saint-Ferréol. A plusieurs reprises la municipalite leur accorda des subventions et même, en 1664, leur acheta une cloche. | |
 Ancienne chapelle Notre dame de Pitiè |
Les Servites accueillirent dans leur nouvelle chapelle, en 1642, la confrérie
laïque de Notre-Dame des Sept Douleurs, en échange de quoi celle-ci
orna à ses frais la chapelle et acheta des vases sacrés et
des objets servant au culte. Dés cette époque le conseil dut faire des remontrances aux Servites et les enjoindre de célébrer la messe les dimanches et jours de fêtes à Saint-Ferreol ; il demanda aux marguilliers de la confrérie de ce nom d'y veiller, mais les religieux mirent de plus en plus de mauvaise volonté et bientôt la municipalité eut à nouveau la chapelle entièrement à sa charge. |
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