La technique de fabrication était simple et ne faisait appel qu’au travail manuel. Le malon était moulé à la main, puis engobé, c’est-à-dire enduit d’un revêtement à base d’argile délayée qui lui donnait sa couleur rouge et son aspect lisse. Il était ensuite exposé au soleil, puis battu sur un marbre pour obtenir son poli. Enfin, coupé à la main au moyen d’un gabarit et marqué au revers, il était cuit au four.
Quelques moyens de mécanisation pour accélérer la production furent mis en place vers 1880. comme l’usage du laminoir. L’argile passait entre deux rouleaux. Les bandes obtenues étaient ensuite découpées en hexagones à l’aide de fils d’aciers tendus sur un cadre articulé (photo ci-dessus). La mécanisation simultanée du coupage et du marquage fut réalisée au début du XXe siècle.
Chaque fabrique imprimait au dos de ses tomettes une marque distinctive. Ci-dessous une forme servant à la fabrication de l'usine Chaigneau.On peut lire, en relief et à l’envers:
MEDAILLE
EUGENE CHAIGNEAU
LORGUES VAR
MAISON FONDEE EN 1856
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