Lorgues


Actuellement un centre aéré fonctionne dans l'ancien collège des Trinitaires.
Fin du XIX , début du XXème siécle l'évolution de l'enseignement à Lorgues fut calqué sur celle du gouvernement. Sommé de choisir entre enseignement laïque ou congréganiste la municipalité décida en 1884 de remplacer l'école primaire communale de garçons tenue par les frères Saint-Gabriel à Saint-Louis de Gonzague, par une autre qu'elle l'installa dans l'ancien collège devenu libre et qui fut réparé pour l'occasion.

En 1889 l'école de fille qui se trouvait alors place d'Entrechaux fut tranformée, on y installa des logement pour les instituteurs de la nouvelle école primaire supérieure( l'actuel lycée) ainsi que l' école primaire de garçons qui quitta donc l'ancien collège.
Dans ce dernier furent installer l'école des filles et l'école maternelle.

 En 1903 le départ des congrégations religieuses allait permettre à la ville d'acheter le couvent des Ursulines sur le Cours pour en faire un groupe scolaire réunissant toutes les écoles primaires et maternelle. ( voir l'ancien groupe scolaire.)
Cette réalisation permit à la commune de vendre l'ancien collège qui, après des siècles de gloire, subit la mortification de voir sa mise à prix ramenée de 12 000 francs à 8 000 francs faute d'acquéreur. Les sieurs Ravais et Mourre l'acquirent pour y installer un grainage de vers à soie.

1924 vit s'installer une fabrique de bouchons en liège dans l'ancien collège racheté par les frères Mouriès de Vidauban, elle cessa son activité en 1949.

En 1955 l'Electricité de France installa à Lorgues, pour son personnel, un Centre Professionnel et Climatique ( cité EDF) et installa ses ateliers dans l'ancien collège de la Trinité.

Aprés une entreprise d'information qui resta peu de temps, l'ensemble fut racheté par la mairie qui y installa l'école maternelle au rez-de-chaussée et trois classes primaires à l'étage. Ces classes furent transférées par la suite à l'école Émile-Zola .
Actuellement un centre aéré fonctionne dans l'ancien collège des Trinitaires.

Sources: Lorgues Cité Franche de Provence. Louis Nardin


 

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