Lorgues

L'agriculture

Extrait de " Lorgues Mémoire en Images". Tome II. Alain MARCEL . 2011

La cueillette et le pressage se déroulaient en plein hiver, entre mi-novembre et mi-février. Ils pouvaient se prolonger un peu plus les années de grande récolte. Les olives étaient cueillies à la main : ”On étend des draps sous les arbres et on y fait tomber les olives que l’on détache en attirant à soi les rameaux, on s’aide d’une gaule pour atteindre les plus éloignées, mais on a soin de ménager les coups” (De Gasquet, enquête agricole 1820).On pouvait aussi, comme sur la photo ci-dessous, faire directement tomber les olives dans la banasto, corbeille que l’on suspendait à son cou. Par la suite, on utilisera des peignes pour cette méthode, sorte de petits râteaux avec lesquels on caresse les branches. Il faut en moyenne de 4 à 6 kg d’olives pour extraire un litre d’huile.
Perchés parfois sur des cavalets, échelles de bois permettant d’atteindre les branches plus hautes, cueilleurs et surtout cueilleuses travaillaient le matin et en début d’après-midi avant que la lumière ne décline et que la fraîcheur ne gagne. A midi, on s’installait autour d’un feu allumé dans un coin du champ ou dans la cheminée du cabanon pour un petit repas frugal. Oignons, olives, figues sèches, pain, constituaient souvent les repas pris aux champs.


 Fermer