De leur côté ce ne fut pas en vain que l'on fit appel à eux en 1862 pour décharger le collège des classes de français et ce ,à la demande du directeur, Vian, qui ne pouvait plus les assurer. De telle sorte qu'en 1868 des crédits supplémentaires nécessaires au traitement d'un quatrième frère professeur durent être votés.

En 1870 l'école fut mise en sommeil car, à la demande de leur Provincial, tous les frères de la Provence furent mobilisés pour participer à la défense nationale.../.

Par la suite, la mairie ayant décidé de laïciser ses écoles communales vendit les droits qu'elle possédait sur l'immeuble d'Aurran.. Elle le fit à la Société Civile Saint-Louis de Gonzague qui se constitua en 1893. Le but de cette société était d'assurer le fonctionnement d'un établissement d'enseignement libre à Lorgues.../

En 1903 les frères furent expulsés et la Société Civile les remplaça par des professeurs libres qui enseignèrent jusqu'en 1914 ; pendant la guerre le bâtiment servit de logement à des réfugiés serbes et à un grainage de vers à soie. "

Ce fut le dernier établissement libre de Lorgues. Il ferma en 1919.
En 1940 le gouvernement autorisa à nouveau les congrégations enseignantes mais aucunes d'entre elles ne s'établit à Lorgues. En 1922, les Péres de l'Assomption y installèrent une maison d'enseignement pour le recrutement de leur ordre, ce séminaire fut ensuite transféré à Paris et remplacé par une maison de retraite pour leurs prêtres agés ou malades. Puis en 1932 ils allèrent s'installer au couvent du Relard et laissèrent la place aux religieuses de Notre-Dame des Anges d'Aups que remplacent depuis 1968 les soeurs de la congrégation Notre-Dame de Sion. La Socièté Saint-Louis de Gonzague augmenta ses biens, puisque elle reçu en leg en 1894 le couvent des Tufs et c'est elle qui racheta l'ancien couvent des Capucines en 1932 qu'elle revendra plus tard aux Pères Assomptionistes. En 1950 le curé Salomon lui vendit le presbitère. La socièté se transforma en Association loi 1901

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