Les deux dernières guerres furent catastrophiques pour cette industrie. 1914-1918 provoqua l’arrêt brutal des constructions immobilières et le départ des ouvriers au front. Entre les deux guerres, la prospérité d’antan ne revint pas, les fabriques manquaient d’hommes. De 1940 à1945, plusieurs furent désaffectées.
En 1950, ce fut la crise économique qui se ressentit aussi dans le domaine des tommettes. Les ateliers étaient vétustes, les procédés de fabrication n’avaient pas évolué et les marchés devinrent rares. La production n’était plus compétitive, pas suffisamment mécanisée et ne pouvait atteindre les cadences nécessaires à une meilleure rentabilité.
Le marché industriel proposait des carreaux de grès et des granitos aux diverses teintes, des produits émaillés de couleur pour cuisines et salles de bains ainsi que du linoléum. La tomette passait de mode.
Des usines fermèrent, d’autres trouvèrent un sursis de quelques années en se reconvertissant dans la poterie agricole. La poterie d’art se maintint jusqu’aux années 1970.
Ci-contre, sortie des pots après cuisson à la fabrique Élie Sibylle.
Ci-dessous, des bordures de jardins
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