Lorgues

Robert Doisneau à Lorgues

 "J'ai pris la voiture et je suis parti à Lorgues. J'ai laissé ma voiture et j'ai été au rassemblementdes moutons le matin, sur la grand-place; Quand il m'a vu arriver Gracq m'a dit : " Je n'aurais jamais cru que vous seriez venu. On part ?-On part." Alors on est partis, lentement, deux kilomètres à l'heure, ça va doucement. En direction de Draguignan, d'abord, et là on a retrouvé un autre troupeau qui arrivait d'un autre pays, les moutons se sont mis ensemble, environ quinze cents, ça fait beaucoup, tous les chiens, quatre ou cinq bergers, peut-être six, et on est partis en direction des Alpes. Il faut éviter la grosse chaleur, on marche surtout la nuit, le soir, le matin trés tôt...Il y a des chemins spéciaux pour les transhumances : des drailles. Et des endroits un peu faits pour le stationnement des bêtes la nuit, alors on reste là, on allume un feu, on fait chauffer des trucs, enfin...on mange surtout des saucissons...Je suis monté jusque dans les Alpes. C'était assez haut, une station de sport d'hiver ( enfin, l'hiver!)...Et là, l'été, ils ont une cabane où s'installer...Puis je suis redescendu à Paris. "

 

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